Pour la 25e année consécutive, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) publiera fin décembre sa liste des journalistes tués (« Killed List »). Des journalistes assassinés parce qu’ils remplissaient leur mission d’informer.
Pour la 25e fois, nous ferons le triste constat que ces chiffres restent toujours élevés, même si cette année, il sont en légère baisse par rapport aux années précédentes. A l’heure où j’écris ces lignes, nous déplorons (déjà) la mort de 99 journalistes (1), dont une jeune mère de famille de 27 ans, récemment, en Somalie. 135 étaient tombés en 2014 et 123 en 2013.
Ce travail de synthèse et d’analyse est le fruit d’un travail collectif, par les salariés de la FIJ bien entendu, bureaux régionaux compris, mais aussi pas les militants dans chacune de nos cinq régions du monde. Cette étude mérite donc d’être lue, d’être connue, d’être partagée. Ces journalistes ont perdu la vie. Gardons intacte leur mémoire.
A.B.
(1) Finalement, la FIJ a déploré au 31 décembre 2015 112 morts.